Nouveauté 2020 : Half-Life Alyx enfin !

Alors que l’on vient d’apprendre l’annulation de l’E3, tous les gamers retiennent leur souffle dans l’attente de la sortie d’un nouvel opus du mythique titres de Valve.

Une saga bien partie mais…

Sortie en novembre 1998, Half-live est encore à ce jour, dans le top 20 de jeux vidéo les plus vendus de tous les temps avec plus de 9 millions d’exemplaires écoulés. Il faut dire que Valve avait frappé fort avec ce titre sur tous les tableaux : un superbe moteur 3D temps réel et des personnages d’un réalisme accru venaient soutenir une aventure unique et palpitante. On y trouvait tout à la fois mêlé anticipation, suspense et horreur, avec des créatures qui semblaient droit sorties d’un ouvrage de HP Lovecraft et au titre de ses avantages, Half Life ajoutait encore un IA améliorée qui, à l’époque, fut même considérée comme une innovation dans le genre.

Un opus 2 qui se fait attendre

Pour un Gamer un peu sérieux, le jeux était pourtant vite terminé et il fallut donc attendre l’épisode 2 pour savoir si le titre allait tenir ses promesses. Or, ce n’est qu’en 2007, 9 ans plus tard que cet opus sortit. Bien que le long délai avait semé en route quelques joueurs du premier opus lassés d’attendre et qui était, entre-temps, passé à autre chose, Half-Life 2 fut bien accueilli. Environnement plus ouvert, graphismes quelques peu amélioré, le titre a le défaut de ses qualités. Ceux qui ont raccroché sur l’épisode 1 et son ambiance ont trouvé plutôt plaisant de renouer avec. Ensuite bien sûr, comme à chaque fois qu’un long délai s’écoule entre 1 jeu vidéo et sa suite, le temps joue souvent contre lui. Plus le temps s’est écoulé et plus on en attend. Plus le temps s’est écoulé plus Source Engine, son moteur novateur à l’époque du 1 parait déjà un peu peiner malgré quelques innovations. Il demeure malgré tout le savoir faire des scénaristes pour mener les rythmes et les ambiances et comme le jeu finit sur une note de suspense, les joueurs reconquis ou nouvellement séduits attendront bien sagement le 3. Hélas, il sera là encore déçu.

22 ans aprés, l’opus 3 débarque !

On pensait que Valve allait enchaîné dans la foulée la fin de sa trilogie mais ce ne fut pas le cas. A 13 ans de là, l’éditeur avait même arrêté de donner de l’information. Ce n’est pas que Valve est chômé entre temps. La compagnie a même sortie des titres plutôt sympathiques : portal, portal 2, quelques épisodes de Counter-stryke, left4dead 1 et 2, Dota 2, etc… Alors, effet d’usure ? Peut-être qu’Half life s’est simplement retrouvé repoussé dans le calendrier pour des raisons économiques ? Peut-être manquait-il l’étincelle ? Il faut dire aussi qu’entre-temps, les scénaristes des premiers épisodes du titre avaient même fini par quitter le navire. 22 ans, il faut dire que c’est long.

Avec une sortie officielle prévue le 20 mars de ce mois, Valve Corporation va t-elle réussir le pari de mobiliser la génération des premiers gamers des années 2000 et celle des années 2020 ? C’est bien possible.

Au vue du soin apporté dans le trailer, le succès serait en tout cas mérité. Même s’il faut encore attendre un peu pour pouvoir en juger, soldats hybrides, créatures rampantes et sautillantes dignes d’un Alien 2, du côté des monstres le joueur devrait être servis. Dans des décors urbains apocalyptiques et remplis de zones d’ombres ( trop, beaucoup trop de zones d’ombres), le moteur graphique totalement revampé, pour l’occasion, donne un souffle nouveau au titre. De fait, les graphismes et les décors hyper réalistes devraient encore renforcer la tension permanente du joueur de se voir tomber dessus par des machins tous plus ou moins dentés et mal intentionnés. L’atmosphère et le suspense qui ont fait la signature de la série semble encore au rendez-vous avec, par moments des scènes d’action intenses d’autant plus propices à faire monter l’adrénaline que le jeu est conçu pour se couler parfaitement dans le moule des périphériques VR. Autrement dit, oubliez le PC, avant les saletés de bestioles sautaient sur l’écran, là c’est directement à votre tête qu’elles en veulent.